Après avoir accusé pendant sept ans l'Iran à tors et à travers, la petite monarchie du golfe Persique croit le moment opportun pour surfer sur la vague anti-iranienne qui vient de Riyad: Manama accuse l'Iran d'implication dans l'explosion d'un oléoduc bahreïno.
Des "False Flag", le régime de Manama nous y avait habitué : les attaques préméditées contre les forces de sécurité pour justifier par la suite des assauts contre les opposants, les accusations de blanchiment contre les figures de l'opposition à l'aide des banques gouvernementales, etc. Pour faire plus d'effet, le régime des Al-e Khalifa vient de trouver une nouvelle combine : les explosions dans les oléoduc transitant le pétrole de la petite monarchie.
« Que les responsables bahreïnis sachent que le temps de projeter la crise intérieure à l'extérieur et de recourir à des accusations infondées est, bel et bien est révolu, a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi en réponse à l'accusation formulée par les autorités de Manama.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a rejeté les allégations sans-fondement des responsables bahreïnis concernant l’implication iranienne dans l’explosion d'un oléoduc à Bahreïn.
« Les Bahreïnis semblent n'avoir appris d'autre chose chose que d'accuser l’Iran, à chaque fois qu'un événement se produit dans le pays. Mais qu’ils sachent que le temps de proférer des accusations calomnieuses contre les autres est révolu », a-t-souligné.
Et à Qassemi d’ajouter : « Nous réitérons, une fois de plus, que nous considérons comme les nôtres, la stabilité et la sécurité de nos voisins ».
Une explosion a provoqué l’incendie d’un oléoduc, vendredi 10 novembre, à Bahreïn, dans le golfe Persique. Les services d’urgence sont sur les lieux, a rapporté le ministère bahreïni de l’Intérieur.
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