Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a critiqué les politiques de la Turquie dans la province syrienne d'Idlib, soulignant que ces politiques avaient créé beaucoup de problèmes dans la province.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a souligné que les politiques d'Ankara parsemée d'agressions militaires et d'occupation de terres dans le nord de la Syrie affectaient l’intégrité territoriale syrienne et l'unité du peuple syrien.
Lors d’une rencontre, jeudi 19 octobre, à Damas avec un certain nombre des dirigeants du parti Baath, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad a précisé que ces politiques avaient créé plusieurs problèmes dans la région.
« La Syrie n’accepte jamais que l’armée turque pénètre la province d’Idlib. Damas condamne fermement cette intervention turque », a-t-il souligné.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a estimé que cette action des troupes turques était une violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale syriennes et qu’elle contredisait les lois internationales.
« Les actions de la Turquie contredisent ses "engagements envers lesquels Ankara a promis de rester fidèle au cours des négociations d’Astana " », a-t-il dénoncé.
Damas demande le retrait immédiat des troupes turques de la ville d’Idlibhttps://t.co/rOQtTFuJAK pic.twitter.com/37o2DS3C96
— Press TV Français (@PresstvFr) October 14, 2017
La Syrie et le Kurdistan irakien
Plus loin dans ses propos, le responsable syrien a évoqué le référendum du 25 septembre organisé au Kurdistan irakien : "La Syrie, a-t-il ajouté, condamne toute action visant l'unification des communautés arabes et n'accepte jamais que l'intégrité territoriale de l'Irak soit perturbée".
En allusion à l’importance des opérations de l’armée et des Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) à Kirkouk, le diplomate a réaffirmé que "personne n’avait le droit de compromettre l'intégrité territoriale des États souverains que sont l'Irak et la Syrie".
Quant à l’organisation du référendum sur l’indépendance au Kurdistan irakien, Fayçal Moqdad a réitéré qu’une telle décision ne profiterait qu’au régime de Tel-Aviv.
Pour le vice-ministre syrien des Affaires étrangères la reprise du désert de Syrie aux terroristes et l’arrivée des forces de l’armée syrienne sur les frontières irako-syriennes font partie des principales priorités des forces de la Résistance.
« Soit par un soutien à Daech soit par une intervention directe en Syrie, les États-Unis tentent d’entraver la progression de l’armée syrienne », a-t-il commenté.
Le diplomate syrien n’a pas manqué d’insister sur le rôle des forces alliées (Syrie, Iran, Hezbollah, Irak et Russie) qui multiplient les victoires face au terrorisme.