Le nom du prochain prix Nobel de la paix sera connu le 6 octobre. Parmi les favoris 2017 du comité norvégien, figurent les noms du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, et de son homologue de l’Union européenne, Mme Frederica Mogherini, pour leur rôle dans les négociations sur le nucléaire iranien.
Alors que l’auteur de plusieurs ouvrages sur le prix Nobel de la paix, Asle Sveen, considère que Zarif, Mogherini et John Kerry, ancien secrétaire d’État américain, méritent d’être récompensés pour leur rôle dans l’accès à un accord sur le nucléaire iranien, Henrik Urdal, nouveau directeur de l’Institut de recherche de la paix d’Oslo (IRPO), estime que le prix ne doit être décerné qu’à Mohammad Javad Zarif et Frederica Mogherini, deux des principaux acteurs de l’accord nucléaire.
Asle Sveen et Henrik Urdal sont d’avis que l’attribution du prix Nobel de la paix aux acteurs de l’accord nucléaire communiquera au monde entier un message fort de la communauté internationale en soutien au Plan global d’action conjoint (PGAC).
Plus de 318 candidats, dont 215 personnalités et 103 organisations, figurent sur la liste de 2017.
En 2015 et 2016, le nom de M. Zarif avait déjà été annoncé par certains médias comme le favori du prix Nobel de la paix.
Pour rappel, l’Iran et les pays du groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) ont signé l’accord sur le nucléaire iranien, le 14 juillet 2015, à Vienne.