Téhéran et Total avancent à grands pas dans leur projet de construction d’usines pétrochimiques en Iran.
Le directeur général du Holding Khalij-e Fars (golfe Persique), Adel Nejad Salim, a déclaré : « Dans le secteur de l’industrie pétrochimique, il ne faut pas se limiter aux investisseurs publics et privés, il faut aussi se tourner vers des investisseurs étrangers. »
Nejad Salim a indiqué par ailleurs qu’avaient cours en ce moment des négociations avec deux sociétés européennes pour un investissement en Iran d’une valeur de près de 8 milliards d’euros et que l’un des investisseurs était évidemment le géant français Total.
Le DG du holding Khalij-e Fars a expliqué que les discussions actuelles avec Total portaient principalement sur la construction d’une usine pétrochimique commune et la signature dans un avenir très proche d’un avant-contrat destiné à évaluer notamment le coût total des équipements et les risques pour l’environnement du projet.
Quant au lieu où cette structure commune serait installée, Salim Nejad a parlé de deux options envisagées, Assalouyeh et la zone économico-énergétique de Parsian.
Selon les derniers rapports, Téhéran et Total se sont déjà accordés sur la construction de structures pétrochimiques nouvelles pour un potentiel de production annuelle de 2,2 millions de produits pétrochimiques et de polymères.
Les discussions porteraient sur la construction de deux usines : l’une fabriquant un type particulier de polyéthylène et l’autre consacrée à la production de l’éthane Cracker ou plus particulièrement à la transformation de l’éthane en éthylène.
Conformément aux résultats des dernières négociations, les unités de production de polyéthylène et de polymères auraient chacune une capacité annuelle de production de 500 000 tonnes et l’unité d’éthane Cracker une capacité de fabrication de 1,2 million de tonnes par an.
En tirant profit de 6 nouveaux plans, le potentiel de production des produits pétrochimiques de l’Iran devrait atteindre les 72 millions de tonnes d’ici la mi-mars 2017. La vente de ces produits devrait rapporter 17 milliards de dollars.