Daech recule aussi bien en Irak qu’en Syrie et ses soldats européens quittent ces jours-ci le front syro-irakien à destination de leurs pays.
C’est ce qu’affirment sans cesse les médias occidentaux. Le Centre européen pour la lutte contre le terrorisme se réveille tardivement : il se dit préoccupé du retour de ces « perdants radicaux » en Europe, après leur revers cuisant sur le front syro-irakien et estime leur nombre à une douzaine de milliers de personnes.
Ce dont ces médias refusent de parler, ce sont les responsabilités. Comment des services de renseignement aussi performants que le MI6, la DGSI, la DGSE... n’ont-ils pas pu repérer les réseaux de recrutement financés par les prêcheurs de pensée takfiriste ? Et s’ils les ont bien repérés, comment se fait-il que les renseignements occidentaux n’aient rien fait pour empêcher le départ des jeunes radicalisés en Syrie et en Irak ?
Laurent Ozon, analyste politique, nous en dit plus.
