Rendu meilleur au Liban, le statut du Hezbollah s’est aussi amélioré dans la région grâce à ses dernières victoires contre les groupes terroristes dans le jurd d’Ersal.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le think tank américain Carnegie a écrit que les récentes victoires du Hezbollah à la frontière libano-syrienne avaient contribué à l’amélioration de la place et du statut de ce groupe libanais dans la région.
« L’offensive réussie du Hezbollah contre Hayat Tahrir al-Sham à proximité de la frontière entre le Liban et la Syrie à la fin du mois de juillet a rehaussé la place politique du Hezbollah aussi bien au Liban qu’au Moyen-Orient », a affirmé le think tank américain Carnegie.
Selon cette analyse, le succès de la Résistance libanaise à Ersal qui s’est manifesté par l’établissement de la trêve et le retrait de Hayat Tahrir al-Sham du Liban relie de plus en plus le Hezbollah aux institutions militaires et politiques libanaises.
En allusion au récent discours du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah lors duquel il avait dit que ces victoires appartenaient à tous les Libanais et au peuple victime du terrorisme takfiriste, le think tank américain a précisé que le Hezbollah était en train d’augmenter sa popularité à l’intérieur du Liban et de consolider ses liens avec les institutions sécuritaires du pays.
Dans une autre partie de cette analyse, l’accent a été mis sur le fait que l’opération d’Ersal témoignait d’une coordination indirecte sans précédent entre les gouvernements libanais et syrien, sous médiation du Hezbollah. Ceci pourrait favoriser la normalisation des relations entre le gouvernement libanais et le gouvernement de Bachar al-Assad.