L’armée irakienne a chassé le groupe terroriste de Daech de Mossoul, deuxième grande ville d’Irak tombée sous le joug des terroristes il y a trois ans.
À Bagdad, le gouvernement irakien réfléchit à l’après-guerre et à l’avenir des réfugiés.
Par ailleurs, la question de la participation des forces turques à l’offensive donne une dimension régionale à cette bataille. Le Premier ministre Haïder al-Abadi a exigé à plusieurs reprises le retrait des troupes turques d’Irak et rejeté leur participation à la libération de la ville. Mais le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu’il était «hors de question » que la Turquie reste en dehors de l’opération. La Turquie cherche en effet à prévenir la montée en puissance du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région.
Par ailleurs, les États-Unis, ainsi que plusieurs pays de la coalition contre Daech, veulent également maintenir une présence militaire en Irak une fois que les terroristes seront vaincus
Comment peut-on voir la perspective des scénarios de l’après-Daech à Mossoul ?
André Chamy, juriste international et analyste politique nous répond.