Les protestations populaires contre le sommet du G20 à Hambourg ont pris une telle ampleur que certains secteurs de la ville se sont transformés en un champ de bataille.
Le sommet du G20, qui a regroupé entre le 7 et le 8 juillet les puissances économiques disposant de 75% de l’économie mondiale, a fermé ses portes.
La présence du président américain et surtout ses points de vue concernant le libre-échange et l’accord sur le climat, ainsi que son entrevue avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, faisaient partie des thèmes les plus importants qui ont fait la une au sein des médias.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a dénoncé l’hypocrisie et le cynisme de certains pays du G20 dans la lutte contre le trafic de migrants. Il a indiqué : C’est le minimum que nous puissions faire au niveau mondial, mais malheureusement, je dois dire qu’aujourd’hui nous n’emportons pas l’adhésion, même pour ce minimum. Si nous n’y parvenons pas, ce sera la triste preuve de l’hypocrisie de certains membres du G20.
Les États-Unis de Donald Trump ont été isolés de tout, notamment dans des dossiers liés au commerce et au changement climatique lors du sommet du G20 de cette année à Hambourg, en Allemagne.
L’isolement international croissant de Washington était clairement évident vendredi alors que les dirigeants des principales économies mondiales ont monté un front d’opposition presque uni contre les États-Unis sur une série de questions, y compris le climat, le commerce, la sécurité et les politiques migratoires.
Compte tenu des politiques isolationnistes adoptées par les États-Unis depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, le sommet du G20 de cette année en Allemagne est devenu la scène de désaccords et de rivalités inédits entre les pays occidentaux qui ouvrent la voie à la formation de nouvelles alliances dans le monde.
Fabrice Beaur, expert pour l'ONG EODE et Jean-Maxime Corneille analyste politique s'expriment sur le sujet.