Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé aujourd’hui, mercredi 5 juillet 2017 que l’Algérie et son peuple attendaient toujours une reconnaissance officielle par la France des souffrances subies par les Algériens dans le passé du fait des colonisateurs français.
En effet, à l’occasion du 55e anniversaire de la fête nationale de l’indépendance et de la jeunesse, Bouteflika a déclaré dans un message à la nation : « De tels rappels ne sont porteurs d’aucune haine, même si notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d’hier, la France, avec laquelle l’Algérie a engagé la construction d’un partenariat d’exception qui se doit d’être mutuellement bénéfique, un partenariat qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l’Histoire. »
Dans ce message publié via l’agence officielle algérienne, Bouteflika a indiqué : « La préservation de la mémoire nationale est aussi destinée à nos générations montantes, car elles pourront toujours y puiser pour ressourcer leur patriotisme face aux défis et aux épreuves et y trouveront un motif de fierté nationale pérenne. »
Le chef d’État algérien a également souligné : « À travers l’évocation de notre passé dramatique à la suite de l’invasion française, nous exerçons notre devoir de mémoire envers nos ancêtres, dont des millions sont tombés en résistants, des centaines de milliers d’autres ont été emprisonnés ou déportés, alors que des millions d’Algériens ont été dépossédés de leurs terres et de leurs biens. Nous exerçons aussi notre devoir de mémoire envers notre peuple qui a sacrifié un million et demi de ses enfants pour le recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationale. »
Avec TSA Algérie