Lors d’un discours, le vendredi 23 juin, Recep Tayyip Erdogan a souligné qu’Ankara réagirait immédiatement à toute menace provenant des miliciens kurdes actifs dans le nord de la Syrie. Erdogan a menacé de déclencher une nouvelle opération militaire, similaire à celle du Bouclier de l’Euphrate.
Erdogan a également dénoncé le soutien militaire apporté par les États-Unis aux Kurdes syriens. Bien que la Turquie s’oppose à la fourniture d’armes aux Kurdes syriens et qu’elle ait, à maintes reprises, mis en garde la Maison-Blanche, celle-ci continue, pourtant, d’envoyer des armes et des munitions à destination des miliciens du Parti de l’union démocratique (PYD) et des Unités de protection du peuple (YPG). Comment peut-on analyser ce « désaccord » entre ces deux pays ?
Philipe Hugon, reporter de guerre, nous en dit plus.
