Le président turc a menacé de déclencher une nouvelle opération militaire, similaire à celle du Bouclier de l’Euphrate.
Lors d’un discours, vendredi 23 juin dans la province turque de Sanliurfa, Recep Tayyip Erdogan a souligné qu’Ankara réagirait immédiatement à toute menace, provenant des miliciens kurdes, actifs dans le nord de la Syrie.
« Si la Turquie se voit face à des menaces provenant du groupe terroriste des Unités de protection du peuple (YPG), elle lancera, sans aucun doute, une opération semblable au Bouclier de l’Euphrate, dans le nord de la Syrie », a martelé le président turc.
Il a, de nouveau, dénoncé le soutien militaire apporté par les États-Unis aux Kurdes syriens, avant d’ajouter :
« Nous avons demandé à nos partenaires stratégiques de coopérer avec nous dans la lutte contre Daech, mais ils ont choisi de combattre aux côtés des groupes terroristes ».
Bien que la Turquie s’oppose à la fourniture des armes aux Kurdes syriens et qu’elle ait, à maintes reprises, mis en garde la Maison-Blanche, celle-ci continue, pourtant, d’envoyer des armes et des munitions à destination des miliciens du Parti de l'union démocratique (PYD) et des Unités de protection du peuple (YPG).
Le mardi 9 mai, le président des États-Unis, Donald Trump a promulgué un décret prévoyant la poursuite de l’envoi d’armements à destination des miliciens kurdes, actifs dans le nord de la Syrie.