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L’Iran, grand vainqueur au milieu de la cohue régionale

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Au milieu du grondement incessant des conflit régionaux, l’Iran attire le regard des médias internationaux.

Face aux évolutions de ces derniers jours en Syrie et en Irak, l’Iran est en position de force, selon le site d’information DEBKAfile, proche des services de renseignement israéliens.

L’avancée spectaculaire de l’armée syrienne et du Front de la Résistance est telle que la ville de Deraa devrait être bientôt dépouillée de la vermine terroriste. Les forces de l’armée et du Hezbollah ont donné aux groupes takfiristes un délai de 48 heures pour évacuer la ville vers la Jordanie, à moins d’être exposés à une attaque tous azimuts.

Avant de trancher, les groupes terroristes auraient consulté les commandements militaires des États-Unis et de la Jordanie. Une requête aurait même été envoyée à la Maison-Blanche, précise le site DEBKAfile qui ajoute que « si le Hezbollah récupère la ville de Deraa, tout le sud de la Syrie sera libéré et contrôlé par les factions pro-gouvernementales ».

Après Deraa, ce sera le tour de la ville de Quneitra, située à quelques kilomètres de la frontière avec Israël. En somme, avec la libération de Deraa, les forces pro-gouvernementales camperont dans les zones frontalières entre la Syrie et la Jordanie.

En allusion à la libération du poste-frontalier d’al-Walid, passage stratégique entre la Syrie et l’Irak où les forces de la coalition américaine se trouvaient jusqu’en 2016, le site DEBKAfile indique que non seulement, les forces du Hezbollah s’approchaient du point passage d’al-Tanf, investi par l’armée américaine, mais aussi que l’implantation des Hachd al-Chaabi dans cette zone facilitait l’accès de l’Iran à l’axe routier Damas-Bagdad pour acheminer du matériel militaire lourd vers la Syrie.  

L’armée américaine ne fait rien pour contrecarrer l’avancée du Hezbollah et de l’armée syrienne et les commandants des groupes rebelles attendent toujours un ordre de Washington, conclut DEBKAfile. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV