Lors de la dernière réunion à Astana en mai dernier, l’Iran, la Turquie et la Russie se sont entendus sur la création de 4 zones de désescalade en Syrie et lors de la réunion de ce jeudi 15 juin et de demain à Moscou, les représentants de ces trois pays discuteront des coordonnées précises de ces 4 zones en utilisant un GPS.
La question de la création de zones de désescalade devrait être finalisée lors du prochain sommet d’Astana. Les Russes avaient auparavant dit que cette réunion se tiendrait en juin.
Jusqu’au sommet d’Astana, l’UE et les États-Unis insistaient pour que les réunions visant à trouver des solutions diplomatiques à la crise syrienne se tinssent sous la supervision des Nations unies.
En cas de création de zones de désescalade, 2,5 millions de Syriens vivraient dans le calme. Les opposants et les représentants du gouvernement syrien ont eux aussi donné leur accord à ce plan.
Avant cette rencontre, Jan Egeland, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des affaires humanitaires a accordé une interview à Reuters. Il a espéré que la rencontre à Moscou serait fructueuse.
Il a également dit que les opposants armés à Deraa avaient porté plainte auprès des Nations unies pour le bombardement de cette localité avec des bombes à sous-munitions.
Jan Egeland a également demandé qu’un libre accès soit accordé aux convois médicaux et humanitaires.