Le commandant des opérations de la province de Ninive, Najm al-Jabouri a affirmé que le Premier ministre, Haïder al-Abadi, réclamait la participation de l’armée et des autres forces de sécurité irakiennes aux opérations de libération de Tal Afar, ce qui explique le retard que connaît ces opérations.
« La principale raison du retard du début des opérations pour reprendre Tal Afar trouve ses origines dans le fait que Haïder al-Abadi exige que l’armée et les forces de la police y participent », a déclaré le général Najm al-Jabouri.
Lors d’une interview accordée à la chaîne d’information irakienne Alsumaria News, il a ajouté : « Tal Afar a été encerclée de toutes parts et nos appareils y visent quotidiennement les terroristes de Daech. Un grand nombre de terroristes y sont encerclés. À mon avis, le retard dans les opérations de libération de cette ville s’explique par la priorité qui est donnée au fait d’en finir avec les terroristes à Mossoul. »
Aux dires de ce haut commandant irakien, une situation inhabituelle règne à Tal Afar. Plusieurs chefs de Daech, dont l’adjoint d’Abou Bakr al-Baghdadi, un dénommé Abou Ala’a, et d’autres chefs de ce groupe terroriste à Mossoul, ont été déployés à Tal Afar. D’autre part, cette région est considérée comme une station entre l’Irak et la Syrie.
Le 19 octobre 2016, les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) sont parvenues à encercler entièrement la ville de Tal Afar.