Le secrétaire américain à la Défense a affirmé que les victimes civiles, en Irak et en Syrie, sont inévitables.
Lors d’une interview, dimanche 28 mai, avec la chaîne CBS, le secrétaire d’État américain à la Défense, James Mattis, a annoncé que les victimes civiles sont inévitables dans la guerre contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie.
Ces victimes « sont un fait de la vie dans ce genre de situation », a déclaré Mattis sur CBS, avant de prétendre que les États-Unis font «tout ce qui est humainement possible» pour les éviter.
« Nous n’avons pas changé les règles d’engagement » des bombardements, qui déterminent les précautions à prendre pour éviter les victimes civiles, a répété le secrétaire américain à la Défense.
James Mattis a aussi prétendu que les États-Unis restaient déterminés à protéger les populations civiles.
Les États-Unis dirigent depuis 2014 une coalition composée de plus de 60 pays. Les raids aériens menés par cette coalition ont fait d’innombrables victimes civiles en Irak et en Syrie.
Le journal américain New York Times a révélé dimanche que les attaques aériennes américaines en Syrie et en Irak avaient fait au moins 3100 morts depuis 2014.
La coalition américaine a reconnu que plus de 450 civils avaient été tués depuis 2014, dont 105 victimes civiles seulement à Mossoul depuis le 17 mars 2017.
Un groupe de journalistes basés à Londres estime pourtant que le nombre des victimes de ces attaques s’élève à au moins 3681.
Avec AFP