L'ambassadeur russe à l'ONU vient de présenter au Conseil de sécurité l'avant-texte d'une résolution qui prévoit la création de quatre zones de désescalade en Syrie. Selon Tass, la Russie a offert l'avant-texte de cette résolution négociée et signée le 4 avril à Astana au Kazakhstan.
L'accord d'Astana qui a débouché sur cet avant-texte prévoit la création de quatre zones de désescalade à Idlib, Homs, la Ghouta orientale ainsi que dans le sud de la Syrie.
Depuis samedi, la Russie a cessé ses frappes aériennes sur ces quatre zones où un groupe de travail composé de militaires des pays garants de la trêve - Iran, Russie, Turquie - devrait veiller au bon déroulement de celle-ci.
Le porte-parole de la délégation russe à l'ONU, Feodor Sterjovski, a confirmé cette information tout en espérant que le "vote du Conseil de sécurité aura lieu entre les 8 et 9 mai".
Le plan russe qui préconise la fin des frappes aériennes, appelle en outre les parties en lice à respecter la "trêve signée en décembre 2016" et demande à Damas de "contribuer au processus de la mise en application de cette trêve".
Les quatre zones principales de désescalade couvrent outre les localités précitées, des régions à Lattaquié et Hama. Les régions du sud limitrophes de la Jordanie et d'Israël en font aussi partie.
La "désescalade" en question, affirme le ministre russe de la Défense, ne signifie nullement la fin de la lutte contre les terroristes de Daech et du front al-Nosra sur le territoire syrien, lutte qui couvre essentiellement les combats au sol.