« La Russie collaborera avec celui des six candidats à la présidentielle iranienne qui sera élu par les Iraniens et demande la poursuite de bonnes relations Moscou-Téhéran », a insisté Maria Zakharova, porte-parole du ministre russe des Affaires étrangères.
« Les autorités russes sont prêtes à collaborer avec celui des six candidats à la présidentielle de la RII qui l’emporte le scrutin », a annoncé cette diplomate russe, interrogée par RIA Novosti, sur la course à la présidentielle iranienne.
« L’issue de la présidentielle de la RII concerne uniquement les Iraniens et l’administration russe collaborera avec quiconque remportera la présidentielle », a-t-elle réitéré, lors de sa conférence de presse hebdomadaire.
Et d’ajouter : « Bien sûr les instances russes sont convaincues que l’actuel rythme des relations irano-russes ainsi que les interactions historiques entre les deux pays doivent se poursuivre. »
La présidentielle iranienne aura lieu, le 19 mai 2017. Des six candidats validés pour occuper ce poste, celui qui obtiendra plus de 50% des suffrages, sera investi président. Dans le cas contraire, il y aura un second tour.
Dans une interview accordée à RIA Novosti, Alexeï Malachenko, éminent spécialiste de l’Islam, tout en soulignant les deux aspects des relations irano-russes, a précisé : « Sur le plan politique, la Russie a besoin d’avoir de bonnes relations avec Téhéran et la part des deux pays dans ce domaine est considérable. Pourtant, sur le plan économique, les relations ont été, dans une certaine mesure, loin de remplir nos attentes.»
« D’une part, Téhéran et le Kremlin collaborent activement. Cela est plus visible dans le domaine de l’énergie nucléaire. De l’autre, la Russie est capable de répondre aux besoins technologiques de la RII, besoins qui en raison des sanctions occidentales, ne peuvent pas être satisfaites», a-t-elle ajouté.
