Le pont est bien établi entre l'Irak et la Syrie dans la lutte contre le terrorisme et ce, malgré les Américains.
Barakat al-Issaoui, un membre du conseil du gouvernorat d'al-Anbar, province à majorité sunnite d'Irak, s'est félicité des raids aériens de l'aviation syrienne contre Daech sur les frontières syro-irakiennes.
Trois jours après avoir bombardé les positions de Daech, l'armée syrienne a reçu "l'appui ferme" du gouvernorat d'al-Anbar.
Selon le site "al-Malouma", Barakat al-Issaoui "confirme son soutien à tout effort de guerre contre Daech qui "soit fourni en coordination avec le gouvernement irakien car la lutte antiterroriste demande la contribution de tous les pays de la région".
Le QG des opérations militaires irakiennes a fait état des "raids aériens syriens contre les bases de Daech à Raqqa": ce sont les villages frontaliers d'Abou Kamal et d'al-Dachicha qui ont été pris pour cible des chasseurs syriens de type Sukhoï grâce aux renseignements fournis par la police et les forces sécuritaires irakiennes.
Après plus de trois ans de guerre contre Daech, la Syrie et l'Irak se battent désormais dans le cadre d'une alliance anti-Daech qui fait peur aux États-Unis. Une alliance capable de faire échec aux plans de répartition concoctés par les Américains contre les pays de la région. Washington a très clairement annoncé avoir peur de ce que des ponts stratégiques soient établis entre les États de la région, ponts aptes à empêcher les Américains de justifier leur présence dans la région.
