Plusieurs fractions parlementaires du Parlement tunisien ont présenté un projet de normalisation des relations avec la Syrie.
Selon l’agence de presse iranienne Mehr, il s’agit des 4 fractions parlementaires suivantes : le Front populaire, l’Union patriotique libre, Afek Tounes (Horizons de Tunisie) et Nidaa Tounes (Appel de la Tunisie), qui ont donc présenté leur projet au cours d’une séance du Parlement.
Le projet insiste sur l’importance d’une coopération entre les institutions syriennes et tunisiennes pour une lutte plus efficace contre le terrorisme.
Au retour de la délégation de parlementaires tunisiens qui revenait d’une visite en Syrie, le président Béji Caïd Essebsi a annoncé, le mardi 11 avril, que la Tunisie n’avait pas mis un terme à ses relations avec Damas.
En février 2012, la Tunisie, en compagnie de certains pays membres du CCGP, a fermé son ambassade en Syrie. La Tunisie était alors dirigée par Monsef Marzouqi.
Cependant, après la présidence de Marzouqi, Tunis a ouvert à Damas un bureau destiné à « s’occuper de la situation des 300 Tunisiens résidant en Syrie ».
Tout juste après avoir remporté les élections parlementaires de 2014, le parti Nidaa Tounes a annoncé être prêt pour la reprise des relations diplomatiques avec Damas.