L’Iran et la Turquie doivent faire partie de la commission d’enquête sur l’attaque chimique dans la province d’Idlib, a estimé la Russie.
« La délégation de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) chargée de faire la lumière sur l’attaque chimique dans la province syrienne d’Idlib doit être composée de tous les membres du Conseil de sécurité des Nations unies et des pays qui se sont portés garants du cessez-le-feu en Syrie, à savoir l’Iran et la Turquie », a annoncé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par Sputnik.
Ce jeudi 13 avril, Riabkov a affirmé que des experts russes et occidentaux devaient faire partie de la commission d’enquête sur l’attaque chimique à Khan Cheikhoun.
« Cette commission doit être composée d’experts de tous les pays qui sont capables d’évaluer de manière concrète les évolutions et d’examiner le site de l’attaque chimique », a ajouté Riabkov.
« Cette commission devra être composée des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et de chacun des pays avec qui nous sommes en coopération en tant que garants du processus des négociations d’Astana, à savoir la Turquie et l’Iran », a-t-il poursuivi.
Les déclarations de Riabkov interviennent alors que la délégation britannique a déclaré ce jeudi 13 avril lors de la réunion spéciale à La Haye de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) qu’après l’analyse des échantillons prélevés sur le site de l’attaque chimique, les scientifiques britanniques étaient parvenus à la conclusion que du gaz sarin avait été utilisé lors de cette attaque.