Les relations sécuritaires de Tel-Aviv avec nombre de pays arabes se renforcent de plus en plus.
L’ancien patron du service de sécurité israélienne, Yoram Cohen, a indiqué lors d’une interview avec le site internet israélien NRG que les relations de Tel-Aviv avec les responsables qu’il a jugé « nationalistes » se sont renforcées. Selon cet ancien patron du Shin Bet, ces responsables des pays arabes qui sont proches d’Israël sont professionnels et nationalistes et défendent la gloire de leur pays.
« Ils ne travaillent pas pour notre compte ou suivant nos ordres, mais ils agissent pour les intérêts de leurs pays. Ces relations se renforcent notamment lorsque s’apparaissent un ennemi ou un problème commun ou bien des intérêts communs d’ordre sécuritaire », a noté Cohen, regrettant que cela ne puisse pas se réaliser, dans la plupart des cas, en raison des sensibilités d’ordre politique ou de l’opinion publique.
« Il existe pourtant une coordination sécuritaire avec des pays avec lesquels Israël entretient de bonnes relations pacifiques et développées, ce qui a aidé beaucoup à sauver la vie d’un grand nombre de personnes », a prétendu l’ancien patron du Shin Bet, qui a évoqué la coopération sécuritaire avec l’Autorité autonome palestinienne, très efficace pour assurer la sécurité des Israéliens.
L’ancien patron du Shin Bet n’a pas, toutefois, pu s’empêcher d’évoquer l’encerclement en 2011 de l’ambassade d’Israël au Caire, une « situation très compliquée qui pourrait se traduire par une catastrophe ».
Quant à l’échec de l’armée et du renseignement du régime israélien dans l’affaire du soldat Gilad Shalit, qui avait été emprisonné par le mouvement Hamas, Yoram Cohen, en reconnaissant cet échec de Shin Bet, a préféré ne pas s’exprimer davantage sur cette affaire.