La procédure de sortie de Londres de l’UE a été lancée. Les premières réactions des personnalités politiques européennes sont diverses.
L’ambassadeur britannique auprès de l’UE, Tim Barrow, a officiellement remis, mercredi 29 mars, au président du Conseil européen, Donald Tusk, la lettre de la Première ministre britannique pour entamer les négociations sur l’affaire.
Les premières réactions des personnalités politiques européennes sont diverses.
Pour le président français, François Hollande, le Brexit « sera douloureux pour les Britanniques » et l’Europe sera « sans doute » amenée, désormais à avancer à « des vitesses différentes ». Le Brexit « se terminera par un accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Europe, souhaitons que ce soit le meilleur accord commercial possible, et pour l’Europe, et pour le Royaume-Uni », a dit Hollande repris par l'AFP.
Parmi les candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron a estimé que « le Brexit est un début de délitement pour le projet européen ». «L'Europe doit parler d'une voix coordonnée, responsable et privilégier les intérêts de l'Union européenne face à ceux de la Grande-Bretagne», a-t-il indiqué cité par l'AFP.
En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a refusé des négociations parallèles, ce qu’a demandé Theresa May, Premier ministre britannique, sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l’UE. « Il va falloir d’abord clarifier dans les négociations comment délier les étroites imbrications, qui lient aujourd’hui l’Union européenne au Royaume-Uni ; une fois cette question clarifiée nous pourrons ensuite parler de notre relation future », a-t-elle dit, selon l'AFP.
Quant à Donald Tusk, président du Conseil européen, il a regretté dans un communiqué que le Royaume-Uni quitte l’UE. Il a rappelé toutefois que l’Union européenne agirait « de manière unie et préserverait ses intérêts » dans les négociations.