Des sources d’informations ont ôté le voile sur le rôle de l’AIPAC dans la signature du décret anti-immigration du président américain, Donald Trump.
Selon l’agence Fars News qui se réfère au site web « +972 Magazine », le Comité américain pour les affaires publiques israéliennes (AIPAC), le plus grand lobby pro-israélien aux États-Unis, a été impliqué dans la signature du décret anti-immigration de Trump.
Selon les médias américains, des documents financiers tout récemment publiés montrent que l’AIPAC avait été l’un des supporters financiers du think tank américain ayant eu un rôle axial dans l’imposition de l’interdiction d’enter aux États-Unis, pour les ressortissants de 6 pays à population majoritairement musulmane. Les ressortissants de l’Iran, de la Syrie, du Soudan, de la Somalie, de la Libye et du Yémen sont concernés par le décret anti-immigration de Trump.
L’AIPAC a dépensé 60 000 dollars, rien que pour soutenir le « Center for Security Policy » [Centre pour la politique sécuritaire, ndlr].
L’AIPAC a lancé en 2015 la campagne « Citizens for a Nuclear Free Iran (CFNI) », [Citoyens pour un Iran dénucléarisé, ndlr]. L’important lobby pro-israélien a, alors, annoncé, vouloir investir presque 20 millions de dollars, en juillet et août 2015, afin de sensibiliser les opinions envers ce qu’il appelait « le danger de l’accord nucléaire avec l’Iran ». À l’époque, le journal New York Times avait écrit que l’AIPAC dépenserait cette somme pour acheter des annonces publicitaires dans quelque 40 États.
Et toujours selon le site web « +972 Magazine », la campagne lancée par l’AIPAC ne manquait pas de soutenir l’OMK, Mujahedin-e Khalq, (groupuscule terroriste des Monafeghin).
Pour rappel, ce groupuscule terroriste est à l’origine de plusieurs attentats contre les civils et les responsables politiques iraniens.