Une délégation américaine officielle conduite par le député Ron DeSantis s’est rendue hier, samedi 4 mars, en Israël pour étudier la possibilité de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à la ville sainte de Qods.
La délégation veut « étudier de près la faisabilité au niveau politique » du projet, selon Yehuda Glick, membre de la Knesset.
Le retour de la délégation américaine est prévu ce dimanche 5 mars, mais avant, elle prendra part à une conférence de presse.
Khalil Abou Ziad, le porte-parole du mouvement Fatah, a condamné cette visite et déclaré aux médias que le Congrès américain devait comprendre qu’une relocalisation de l’ambassade des États-Unis déstabiliserait encore plus le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Pendant sa campagne pour la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump avait promis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de déménager l’ambassade, suscitant ainsi l’ire de l’Autorité palestinienne et l’inquiétude de l’Union européenne.
De leur côté, les Palestiniens envisagent de nommer la ville de Qods capitale de leur futur État indépendant.
C’est à partir de 1967 que le régime israélien occupe la rive occidentale de la Cisjordanie. Pourtant, la communauté internationale n’a jamais reconnu l’appartenance de Qods-Est à Israël.
La droite israélienne s’est réjouie de la victoire de Trump, car le soutien et les promesses de ce dernier ménagent les plans machiavéliques de Tel-Aviv qui consistent à développer ses colonies et à faire main basse sur les territoires palestiniens.
