Avant de s’envoler pour Bahreïn, la première étape de sa tournée dans les pays du golfe Persique, le président turc, Recep Tayyib Erdogan, a déclaré aux journalistes que les forces de l’armée turque et leurs alliés de l’Armée syrienne libre (ASL) étaient arrivés au centre-ville d’al-Bab, dans la province d’Alep.
Hier, 11 février, les forces turques et l’ASL sont entrées par l’axe ouest dans la ville d’al-Bab, qui est occupée par Daech. L’armée syrienne poursuit ses opérations au sud.
Cité par Sputnik, le président Erdogan a déclaré qu’après al-Bab, l’armée turque progresserait vers Manbij, ville à majorité kurde, et Raqqa.
Considérant les groupes rebelles armés du nord de la Syrie comme des « opposants modérés », Erdogan a prétendu que l’ASL devait devenir l’armée nationale de Syrie.
D’autre part, il a considéré que l’offensive turque dans le nord de la Syrie visait à rétablir la paix dans un périmètre de quatre mille kilomètres carrés, pour éviter l’exode de la population. La paix ne sera pas possible sans une zone d’exclusion aérienne, a-t-il estimé.