Le Washington Post a rapporté que le gouvernement Trump, a mis de côté le plan destiné à libérer la ville de " Raqqa" dans le centre de la Syrie des mains de Daech. Un plan pour lequel l’ancienne administration avait travaillé pendant des mois sans pour autant aller jusqu'à le mettre en application.
Selon ce quotidien, le nouveau président américain, Donald Trump, s’est opposé au plan de l’opération pour la libération de la ville syrienne de Raqqa, préparé par l’ancienne administration.
Obama avait présenté ce plan, il y a sept mois, pour la libération de Raqqa, dernier siège de Daech en Syrie.
Le Washington Post a écrit à cet égard que l’équipe de l'administration Obama chargée de sécurité avait organisé, pour ce projet, des dizaines de réunions, et avait reçu à cette fin des dizaines de propositions.
Malgré le manque d'options appropriées pour cette opération, les conseillers d'Obama étaient convaincus qu'ils ont soumis un plan acceptable basé surtout sur le facteur "kurde"
Le plan avait prévu l’armement et la formation des combattants kurdes basés dans le Nord syrien pour préparer l’opération de la libération de Raqqa.
« Le gouvernement de Barack Obama avait mis beaucoup de temps à cette fin et le lancement de l’opération n’attendait qu’un ordre », souligne le journal. Mais Obama, estiment les analystes, n'avait jamais voulu aller jusqu'au bout pour éviter de froisser la Turquie. Or Trump dont le plan pour "l'avenir de la Syrie" consiste aussi à mettre en relief "l'autonomie des Kurdes de Syrie" semble ne pas avoir trop de considération pour la Turquie. L'annulation du plan d'Obama par Trump signifierait donc la ferme volonté de Washington d'aller dans le sens opposé aux intérêts d'Ankara, libérer Raqqa par les Kurdes et donner à ces derniers un "État", et ce en prélude à un démembrement de la Syrie.
