Une présence d’ExxonMobil est possible en Iran aussi bien qu’en Syrie après la nomination de Rex Tillerson au poste de secrétaire d’État.
Les analystes politiques estiment que la nomination de Rex Tillerson, le PDG d’ExxonMobil, pourrait favoriser la présence de sociétés pétrolières et gazières américaines en Iran et en Syrie.
Alors que le secrétaire d’État américain désigné, Rex Tillerson, s’apprête à franchir la porte de la Maison Blanche, certains analystes estiment qu’ExxonMobil pourrait y voir une occasion favorable pour avoir des activités commerciales en Iran et en Syrie.
Quand bien même le PDG du géant pétrolier américain s’est engagé à rompre tout lien avec l’entreprise, cela n’exclut pas pour autant qu’il use de son influence en faveur des intérêts d’ExxonMobil.
Tillerson doit se présenter mercredi à la séance d’audience de la Commission des relations extérieures au Sénat américain pour recevoir le vote de confiance et prendre en main la gestion de la diplomatie américaine. Ainsi, ExxonMobil aura son protecteur pour pouvoir développer ses activités commerciales avec l’Iran qui ne fait plus, d’ailleurs, l’objet de sanctions économiques. Et si ce géant pétrolier arrivait à entrer sur le marché de pétrole iranien, cela ouvrirait la voie aux autres sociétés américaines qui souhaitent avoir des échanges commerciaux avec l’Iran.
Le géant pétrolier ExxonMobil effectuait des affaires commerciales avec l’Iran, la Syrie et le Soudan par le biais des filiales européennes. Entre 2003 à 2005, Shell travaillait avec ces pays pour ExxonMobil, qui touchait 50 % des intérêts reçus.
Selon les chiffres officiels, ExxonMobil a vendu, pendant ces trois années, environ 53,2 millions de dollars d’équipements d’extraction de pétrole à l’Iran, 1,1 million de dollars à la Syrie et 600 000 dollars au Soudan.