Le règlement de la crise syrienne passe par l’Iran, la Russie et la Turquie.
En allusion à l’attitude des États-Unis qui semblent avoir jeté l’éponge dans les efforts censés résoudre la crise syrienne, le quotidien français Le Monde a écrit que le règlement de la crise syrienne passe par l’Iran, la Russie et la Turquie.
Un article récemment paru par Le Monde précise qu’après la libération d’Alep, la Russie, l'Iran et la Turquie ont réitéré leur volonté de résoudre la crise en Syrie ; or, les États-Unis et l’Union européenne qui, jusqu’ici, se montraient comme étant des garants principaux d’une solution de la crise, semblent avoir jeté l’éponge.
L’article fait surtout allusion à la récente réunion tripartite russo-turco-iranienne à Moscou. Lors d’une conférence de presse conjointe avec ses homologues iranien et turc, Mohammad Javad Zarif et Mevlüt Çavuşoglu, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que leur position commune consistait en cette réalité qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise en Syrie. Toujours selon Le Monde, la vaste évacuation des groupes armés de l’est d’Alep confirme en quelque sorte la victoire de l’approche de Moscou.
Dans le même temps, le président du Centre d’études orientales au sein de la faculté diplomatique du ministère russe des Affaires étrangères a annoncé que la déclaration finale de la réunion tripartite russo-turco-iranienne aplanit le terrain à une solution pacifique de cette crise. « Moscou aura une étroite et constante coopération avec Téhéran dans le sens de la stabilisation et de la pacification de la Syrie », ajoute cette source, qualifiant l’Iran de grand allié régional de la Russie.