A en croire les sources proches des terroristes en Syrie, le retrait des miliciens pro-Ankara d’Alep, lesquels ont rejoint les troupes turques pour participer aux opérations du Bouclier de l’Euphrate, aurait provoqué la déroute des terroristes.
Le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, Rami Abdel Rahman, cette vitrine médiatique de l'opposition pro-occidentale syrienne partage cet avis. Interrogé par Sky News, il affirme que la Turquie avait ordonné aux forces de l’Armée syrienne libre (ASL) de rejoindre les soldats turcs pour participer aux opérations du Bouclier de l’Euphrate ».
« L’intervention militaire turque en Syrie reste la principale raison de l’échec des opposants armés à Alep, car l’armée turque a mobilisé les forces de l’ASL pour grossir ses rangs dans les opérations du Bouclier de l’Euphrate, fait qui a affaibli les fronts d’Alep », a-t-il commenté.
Rami Abdel Rahman a également reconnu de profondes dissensions au sein des groupes terroristes, lesquelles ont eu raison de leur force et causé leur perte face à l'armée syrienne et ses alliés. Mais est-ce tout?
Selon les sources locales, la principale raison des succès militaires consécutifs des forces syriennes aura été le soutien de la population locale.
L’armée syrienne et ses alliés ont repris une grande partie de l’est d’Alep des mains des terroristes lundi 28 novembre. Une attaque secondée par des frappes aériennes russo-syriennes et des offensives tous azimuts au sol.
Les terroristes se sont précipitamment retirés du côté nord d’Alep-Est vers une ligne de front plus défendable le long des grands axes routiers. Ce retrait s'est soldé par la fuite des milliers d'Alépins qui continuaient depuis des semaines à contester l'emprise terroriste sur leurs quartiers et qui servaient de bouclier humain à ces derniers. Plus de 10:000 civils ont quitté les quartiers orientaux d’Alep, par les couloirs humanitaires. Plus d’un tiers des parties orientales sont entre les mains des forces syriennes.