Claudio Descalzi, président-directeur général du géant pétrolier italien ENI (Ente Nazionale Idrocarburi) envisage la reprise de la coopération avec l’industrie pétrolière iranienne.
Le PDG du groupe italien a annoncé que dès que le montant de ses anciens investissements lui sera rétrocédé et que sa société sera tenue au courant des modalités des nouveaux contrats proposés par Téhéran, elle reprendrait ses activités en Iran.
« Nous sommes toujours implantés en Iran (…) En fait, nous n’avons jamais quitté le pays, car la partie iranienne nous doit de l’argent. Dès que nous serons remboursés et que nous connaîtrons les modalités des nouveaux contrats, nous y retournerons. Mais nous ne sommes pas pressés », a-t-il affirmé, cité par l'agence Reuters.
Depuis quelques années, l’Iran a livré du brut à la compagnie italienne pour s'acquitter de ses dettes.
La société ENI a contribué au développement des phases 4 et 5 du site de Pars Sud, des champs de Darkhovin, Doroud et Balal.