L'armée russe a rejeté lundi les allégations qui l'accusent d'avoir massacré les enfants dans une école de la province d'Idlib, en Syrie.
Alors que les occidentaux accusent la Russie de frapper une école à Idlib, dans le village Hass, l’armée russe a réfuté catégoriquement les allégations mensongères accusant les armées syrienne ou russe d’être derrière la mort des enfants à Idlib.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance UNICEF a déclaré que dans une frappe aérienne sur une école à Idlib le 26 octobre, 22 élèves et 6 enseignants ont été tués.
Le général Igor Konashenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, lors d’un communiqué, a affirmé qu’il n’existe aucune preuve confirmant la présence des élèves au moment où la frappe avait eu lieu.
Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations Unis a qualifié le bombardement d’une école à Idlib de "crime de guerre" et demandé l’ouverture d’une enquête à ce sujet.
L’Observatoire des droits de l’homme syriens, vitrine médiatique de l'opposition pro-occidentale syrienne, a également répété les allégations de "crime de guerre" contre la Russie.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense a répondu en ces termes à ces fausses allégations : "nous exigeons que toutes les organisations internationales se joignent à l’enquête sans plus tarder. Cette terrible tragédie nécessite une implication rapide de toutes les institutions internationales dans l’enquête".
La proposition d'élargir l'enquête internationale reste à cette heure sans réponse. Dans les cas similaires, certains pays comme l'Arabie saoudite n'auraient jamais proposé une investigation internationale.
Au Yémen où Riyad a bombardé une veillée funéraire le 8 octobre provoquant la mort de plus de 140 civils, la proposition d'une enquête internationale a été violemment rejetée par les autorités qui sous pression de l'opinion, ont fini par décider d'une "enquête saoudienne". Celle-ci a finalement accusé les " mercenaires de Riyad" d'être à l'origine de " fausses informations" qui auraient conduit à "une frappe par inadvertance d'une cérémonie de deuil à Sanaa".