Michael Lynk, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, a souligné dans un rapport que le régime israélien devait mettre un terme à l’occupation, se retirer de la Cisjordanie et confier à l’Autorité autonome le contrôle de la zone C.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a annoncé que l’Autorité autonome palestinienne devait prendre en main le contrôle sécuritaire et civil de la zone C en Cisjordanie.
Tout en critiquant l’occupation et la colonisation d’Israël en Cisjordanie et à Qods-Est, Michael Lynk, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, a affirmé que si aucun projet de colonisation n'existait, la poursuite de l’occupation ne serait plus logique.
Ce que veut dire M. Lynk n'est évidemment pas que la poursuite de l'occupation serait quelque chose de normal en cas de projet de colonisation. Il veut dire que la poursuite de l'occupation ne serait logique (sans être bien entendu être raisonnable ou justifiée) que si un tel projet existait. Il pointe donc du doigt l'hypocrisie d'Israël, qui poursuit l'occupation tout en niant mener un projet de colonisation.
« En construisant des colonies au-delà de la ligne verte (les frontières de 1967) en Cisjordanie et à Qods-Est, le régime de Tel-Aviv empêche la réalisation du droit des Palestiniens à un État indépendant », a-t-il dit.
Dans son rapport de 26 pages sur les actes antipalestiniens d’Israël, le rapporteur onusien a appelé les autorités de ce régime à se retirer de la zone C et à en confier la gestion au peuple palestinien.
Selon ce dernier, Israël agit comme un « colonisateur » dans la zone C de la Cisjordanie et à Qods-Est et contrôle divers aspects de la vie des Palestiniens, comme la liberté de circulation, la sécurité, les conditions de vie, les droits humains et politiques, les services sociaux, l’accès à l’eau, le système judiciaire, les lois et même les routes.