Le Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran, l'honorable Ayatollah Khamenei, a rencontré, mardi 25 octobre, à Téhéran, le président de la Bosnie-Herzégovine, Bakir Izetbegovic.
Lors de cette rencontre, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré qu'il fallait surtout lutter contre les politiques de certains pays occidentaux visant à déclencher la guerre et à alimenter le terrorisme. Il a ajouté que "les pays indépendants auraient intérêt à consolider leurs relations et à faire fi des politiques des États arrogants pour pouvoir apaiser la guerre et les tensions".
Évoquant la vague du takfirisme et du terrorisme qui a frappé de plein fouet l'Europe, l'Ayatollah Khamenei a déclaré que l'administration américaine et ses alliés européens étaient à l'origine de l'émergence du terrorisme alors que certains croyaient que ce phénomène avait vu le jour dans les pays arabes.
Il s'est ensuite attardé sur la soi-disant coalition internationale anti-Daech, disant que cette coalition ne cherchait vraiment pas à éradiquer le terrorisme.
"Il est possible qu'à un moment ou à un autre, cette coalition soit entrée en conflit avec les terroristes, mais ni en Irak ni en Syrie, elle n'a pour objectif réel d'éradiquer le terrorisme. En effet, les politiques erronées et diaboliques des instigateurs de cette coalition attisent de plus en plus les problèmes dont souffre l'Humanité."
Pour l'Ayatollah Khamenei, cette crise ne peut être réglée sans l'identification de ses origines.
"L'humiliation à laquelle de jeunes musulmans sont confrontés dans certains pays riches et puissants d'Europe peut les pousser à rejoindre les groupes terroristes tels que Daech. Et de leur retour en Europe, ils cultivent l'idée de commettre des attentats à la bombe et de semer le massacre".
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite rappelé les relations amicales qu'entretenaient l'Iran et la Bosnie-Herzégovine lorsqu'elle était en pleine guerre.
Il a souligné que l'Iran était totalement prêt à développer sa coopération avec la Bosnie-Herzégovine dans toute une série de domaines dont politique et économique.
De son côté, le président bosnien Bakir Izetbegovic a déclaré que la politique de principe de Sarajevo reposait sur l'essor de ses relations avec les pays musulmans. Il a réclamé une vraie mobilisation contre le terrorisme, disant que toutes les personnalités bosniennes condamnaient haut et fort la pensée takfiriste.