En Syrie, l’armée régulière, appuyée par la Russie, tente de faire obstacle aux raids aériens contre Alep, afin que les terroristes se retirent de la région.
A Alep, les terroristes persistent. Refusant de quitter la ville, ils ont recours à la violence et menacent de mort quiconque oserait s'aventurer dans les zones déterminées à l'évacuation de la population en danger.
Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a fait part de l’exécution des civils par les terroristes pendant l’instauration du cessez-le-feu.
L’établissement du cessez-le-feu était l’une des revendications sérieuses des Occidentaux à Damas et à Moscou si bien que cette demande a poussé les Vingt-Huit à imposer de sanctions à Moscou concernant le dossier syrien.
Mais cette fois la trêve a été instaurée et ce sont les terroristes soutenus par l’Occident qui l’ont violée. Tout juste comme pendant la fête du Sacrifice où des violations de cet accord avaient été rapportées.
Les terroristes déployés dans l’Est d’Alep ont exécuté en public 14 responsables locaux qui avaient appelé la population à quitter la ville.
Cité par Le Monde, l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura presse les terroristes du Front Fatah al-Cham de quitter l’Est d'Alep.
« Si vous décidez de partir, dans la dignité, avec vos armes je suis personnellement, physiquement prêt à vous accompagner ».
Pourtant, les terroristes ne semblent pas vouloir quitter les lieux et empêchent les civils de partir, l'évacuation de la population étant une marque de défaite pour les terroristes du Front Fatah al-Cham.