Le journal The Guardian se concentre sur les combats tels qu'ils se déroulent à Alep et prévoit "la victoire d'Assad".
"La seule façon pour mettre un terme rapide aux souffrances du peuple syrien, c'est qu'Assad gagne la bataille le plus rapidement possible," écrit le journal.
"La bataille est presque finie dans la seconde ville de la Syrie. Tout porte à croire que l'approche militaire a gagné et que c'est Assad le gagnant. Les déclarations guerrières des officiels occidentaux ne changeront rien au fond de la chose."
The Guardian conseille ensuite à l'Occident de regarder en face la vérité suivante à travers le prisme de la bataille d'Alep : "La Russie s'est engagée dans la guerre pour maintenir Assad au pouvoir et elle a la main haute."
Le journal revient sur l'échec de la trêve conclue par la Russie et les États-Unis pour lutter contre les terroristes de Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra) et écrit : "Il n'y aura plus aucune lutte conjointe américano-russe contre le Fatah al-Cham. Il ne fait pas de doute que l'Occident s'est fait piéger, en apportant son soutien aux rebelles et aux opposants en Syrie."
"Assad doit sa survie à l'Iran et à la Russie. Mais le problème qui persiste, c'est que Assad va devoir ne pas rester du tout, car c'est quelqu'un avec qui ni les rebelles ni les régimes arabes ne composeront. Or seuls l'Iran et la Russie pourront faire partir Assad."
"Assad peut rester au pouvoir à moins que l'Iran et la Russie ne veuillent éterniser les combats", conclut le quotidien britannique.