"Le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie sont à l’origine de la propagation du terrorisme", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères.
S’exprimant, samedi 24 septembre, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a déclaré que des pays tels le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie se trouvaient derrière la propagation du terrorisme puisqu’ils avaient ouvert leurs frontières aux terroristes.
« Les opposants qualifiés par Washington de "modérés" ont commis des crimes à l’encontre du peuple syrien ; des crimes comparables aux actes barbares des terroristes de Daech, du Front al-Nosra (Fatah al-Cham) et d’al-Qaïda », a-t-il affirmé.
Concernant l’accès à une solution à la crise syrienne, il a précisé que c’était seulement par le biais d’une lutte sérieuse contre le terrorisme et des efforts destinés à rétablir la réconciliation nationale que la crise serait résolue.
« Dès le début de la crise en 2011, nous avons annoncé qu’il fallait suivre deux chemins : la lutte contre les terroristes et la tenue de négociations syro-syriennes. »
Il a par ailleurs indiqué que les soutiens de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah avaient aidé le peuple syrien à résister face aux terroristes.
Le chef de la diplomatie syrienne a dit que le raid de la coalition internationale parrainée par Washington contre les positions de l’armée syrienne à Deir ez-Zor était un acte intentionnel, prouvant la complicité des États-Unis avec Daech.
Dans une autre partie de son discours, il a fait allusion aux agissements israéliens dans la région et ajouté : « Les politiques hostiles d’Israël visent aussi bien la Syrie que la région toute entière. »