Le coordonnateur des secours d'urgence de l'Onu, Stephen O'Brien, s'est dit "peiné et déçu", lundi, qu'un convoi d'aide pour les habitants des quartiers est d'Alep soit resté bloqué à la frontière turco-syrienne pendant la semaine de trêve qui vient de s'écouler en Syrie.
Le cessez-le-feu de sept jours décrété par l'armée syrienne, qui devait notamment permettre de ravitailler les populations de la grande ville du nord de la Syrie, a expiré dimanche une minute avant minuit et aucune prolongation n'a été annoncée lundi.
"Je suis peiné et déçu qu'un convoi des Nations unies n'ait pas encore pénétré en Syrie en passant la frontière turque et n'ait pas gagné l'est d'Alep en toute sécurité", a déclaré le responsable onusien dans un communiqué.
Selon lui, le nombre d'habitants pourrait s'élever à 275.000.
Il était prévu que deux convois de vingt camions transportent de la farine et d'autres vivres, assez pour nourrir environ 185.000 personnes pendant un mois, a rappelé Stephen O'Brien.
La Russie a assuré la semaine dernière que l'armée syrienne avait commencé de se retirer du secteur.
J'espère que toutes les parties au conflit, verront ce convoi comme une occasion d'avancer", a déclaré le coordonnateur des secours d'urgence de l'Onu.
L'instauration de ce "régime de calme" avait été annoncée le 12 septembre deux jours après l'accord sur les modalités d'un cessez-le-feu conclu par les Etats-Unis et la Russie.