Pour le Premier ministre belge, Charles Michel, les négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) ont échoué.
Selon le journal allemand Mitteldeutsche Zeitung, la Belgique prend ses distances avec le TTIP, critiqué de toutes parts en Europe. A ce propos, le Premier ministre belge, Charles Michel, a déclaré qu'un traité transatlantique serait bon à condition qu'il relance le marché d'emplois et qu'il assure une croissance équilibrée. Or, le TTIP, dans son état actuel, ne pourrait pas garantir les intérêts des parties européennes.
"Nous devons peut-être reprendre les négociations dès le début, mais le fait que les Etats-Unis entre dans une saison électorale ne semble pas faciliter les choses", a-t-il ajouté.
Auparavant, le vice-chancelier d'Allemagne, Sigmar Gabriel, et le président français, François Hollande, avaient déjà parlé ouvertement de l'échec des négociations sur le TTIP.
Pourtant, les États-Unis, la Commission européenne et la chancelière allemande, Angela Merkel, ne sont pas de cet avis. Les États-Unis et l'Union européenne ont négocié pendant trois ans sur la possibilité d'un traité de libre-échange transatlantique. En Europe, les syndicats et les associations de défense des consommateurs croient que la finalisation de ce traité transatlantique sacrifiera les standards européens en faveur des États-Unis.