Après six semaines d'interdiction, la prière du vendredi s’est tenue, hier, dans la mosquée Imam Sadeq (béni soit-il), à Diraz.
La prière du vendredi, interdite depuis six semaines par le régime en place, a eu finalement lieu ce vendredi 2 septembre à Diraz, ville natale du cheikh Issa Qassem, éminent dignitaire religieux chiite.
Cette prière s’est déroulée sous la direction de l’ayatollah Al-Gharifi, qui s'est vu permettre d'entrer à Diraz par le régime après la publication d'un communiqué condamnant l’interdiction de la prière du vendredi. Ce communiqué avait été publié par l’ayatollah Al-Gharifi et l’ayatollah Qassem.
Lors des sermons de la prière du vendredi, l’ayatollah Al-Gharifi a demandé au régime bahreïni de cesser d'agir contre les personnalités religieuses.
Il a souligné que la prière du vendredi et la prière collective faisaient partie des rituels importants revêtant des dimensions religieuses, spirituelles et sociales pour les individus, voire pour toute la société.
À l’issue de la prière, les fidèles ont pris part à une manifestation de protestation pour condamner le siège de Diraz, en cours depuis deux mois.