Le Général Hossein Dehghan a eu des entretiens avec ses homologues russe, Sergueï Choigou et syrien, Jassem Freij, et a évoqué les dernières évolutions relatives à la Syrie.
Lors de cette rencontre, le général Dehghan a réitéré le soutien de l’Iran aux négociations entre le gouvernement syrien, et l'opposition avant d'ajouter que l’Iran est favorable à un arrêt des hostilités en Syrie à condition que le cessez-le- feu ne permette pas aux groupes terroristes de se doper en armes et en munitions et de changer, ainsi, la donne à leur avantage.
La rencontre tripartite Iran/Russie/Syrie a été jeudi au centre des analyses et des commentaires politiques. La chaîne Al-Mayadeen qui cite le célèbre analyste arabe, Abdel Bari Atwan, relève le "moment extrêmement crucial où intervient cette rencontre".
Interrogé par la chaîne Al(Mayadeen, Atwan estime que la rencontre constitue une réponse à des rumeurs comme quoi la Russie et l'Iran divergeraient désormais sur la Syrie. Il va sans dire que les opérations de l'armée syrienne à Raqqa motivent et les avancées réalisées par Damas ont de quoi motiver les Iraniens et les Russes pour qu'ils coordonnent leurs démarches.
Il semblerait que les efforts pour encercler Daech dans le nord-ouest et dans l'est de la Syrie vont croissant. Les Iraniens, les Russes et les Syriens ont abordé la toute dernière situation à Raqqa, à Azaz et dans d'autres localités syriennes. les parties veulent évidemment éviter tout vide sécuritaire et militaire à un moment aussi fatidique".
Atwan a relevé les efforts israéliens destinés à mettre à profit la situation en Syrie où Israël cherche à affaiblir l'armée syrienne. "Les ingérences étrangères en Syrie profite à Israël certes mais une prolongation de la guerre n'est pas dans l'intérêt des Israéliens. Au contraire de ce que Tel-Aviv croit, l'instabilité sur ses frontières finira par avoir des répercussions à l'intérieur d'Israël. Et ce mis à part le fait que l'armée syrienne a cumulé de larges expériences aussi bien dans le domaine des combats réguliers que des combats asymétriques. cette expérience est à étendre aux alliés d'Assad , ce qui n'est pas bon pour les israéliens" .