Le « tribunal de paix » israélien de la ville de Nazareth a prolongé jusqu’à dimanche, la garde à vue de Bassam al-Safdi, le journaliste de la chaine satellitaire arabophone iranienne, Al-Alam pour motif d’«atteinte d’ordre sécuritaire », de « soutien à un groupe terroriste» et « d'incitation à la haine », soit des accusations parfaitement gratuites et creuses.
Un communiqué publié jeudi par le Comité pour la protection des journalistes, CPJ, condamne cette décision et la déclare contraire aux normes et aux lois internationales.
Le CPJ appelle aussi tous les organismes œuvrant pour les droits des journalistes dont le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et Reporters sans frontières (RSF) à agir contre cette arrestation et à œuvrer pour la libération d’al-Safdi et de tous les autres journalistes détenus dans les prisons israéliennes.
Le Comité pour la protection des journalistes a fait noter qu’avec cette nouvelle arrestation, le nombre des journalistes détenus dans les prisons israéliennes atteint désormais 20 personnes.
Le régime israélien s'oppose catégoriquement à toute couverture médiatique des crimes qu'il commet contre les palestiniens et des violations dont il se rend coupable à l'encontre de ses voisins.