Tandis qu’une nouvelle journée de manifestations et de grèves est organisée ce jeudi 26 mai par les adversaires de la loi Travail, le Premier ministre français, invité sur RMC/BFMTV, a refusé d’ouvrir la porte à tout retrait du projet de réforme du code du travail.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a également écarté d’apporter le moindre changement à la quintessence du texte, notamment sur l’article 2 contesté par les syndicats.
Manuel Valls s’en est violemment pris à la CGT, important syndicat français de salariés et adversaire de la réforme, qu’il a qualifiée « d’irresponsable ». « Ce n’est pas la CGT qui peut bloquer le pays, ce n’est pas la CGT qui peut imposer un texte de loi », a rétorqué Manuel Valls à la mobilisation des syndicats et des forces démocratiques du pays.
Toutefois, dans une tentative d’apaiser la fronde sociale et de gagner du temps, Manuel Valls n’a pas exclu d’apporter des modifications mineures au texte, sans toutefois préciser ce que pourraient être ces modifications. « On verra, mais il n’y aura pas de modification de la philosophie du texte », a-t-il déclaré.