Le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), piloté par les Etats-Unis et la Russie, a débuté sa réunion peu après 09h00 (07h00 GMT) dans la capitale autrichienne.
La réunion du Groupe internationale de soutien à la Syrie (GISS) prévue pour dénouer la crise syrienne, a commencé ses travaux en présence du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-javad Zarif.
Cette réunion d’une seule journée a pour objectif de consolider la cessation des hostilités en Syrie et poursuivre des négociations dans le sens de la ré-instauration de la paix dans ce pays déchiré par la guerre.
Les chefs de la diplomatie iranienne, américaine, russe, française, saoudienne, britannique, australienne ainsi que l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, participent à la réunion de Vienne.
Accompagné de Seyyed Abbas Araqtchi, Hossein Amir-Abdollahian et Hossein Jabéri-Ansari, respectivement les vice-ministres iraniens des Affaires étrangères chargés des affaires juridiques et internationales et du département arabo-africain et le porte-parole du ministre des AE, le chef de la diplomatie iranienne M. Zarif est arrivé lundi soir à Vienne.
A peine arrivé dans la capitale autrichienne, il a indiqué que la réunion du GISS restait l'occasion de consolider la cessation des hostilités, or du cessez-le-feu : « Il est indispensable de contrer tous les groupes terroristes et de ne pas permettre qu’ils abusent du cessez-le-feu pour renforcer leurs positions et resserrer l’étau autour du peuple syrien ».
« Cette réunion offre une bonne opportunité et la RII a toujours insisté sur le règlement de la crise syrienne via des voies politiques », a-t-il réaffirmé avant de souligner que malgré les tentatives de certains groupes terroristes et de leurs défenseurs, il n'y avait pas de solution militaire à la crise syrienne.
M. Zarif s’est aussi entretenu avec Staffan de Mistura, émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère ainsi qu'avec son homologue australienne Julie Bishop.
Le GISS reste un groupe composé de 17 pays et trois organisations internationales dont les Etats-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite, l'Iran et l'Union européenne. L’objectif de la formation de cette réunion est de trouver une issue politique à la crise syrienne. Le 18 décembre 2015, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité la résolution 2254, incluant une « feuille de route pour un processus de paix en Syrie et établissant un calendrier » pour des pourparlers entre les parties. Cette résolution, qui découle d’une initiative russe, a accordé de facto un statut légal à la déclaration du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), qui s’est réuni à Vienne le 14 novembre 2015.