Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, l’émissaire de l’ONU pour le Yémen, affirme avoir reçu des réponses positives de la part des parties opposées yéménites garantissant leur retour à la table des pourparlers de paix mais qu'ils refusent de prendre part à des réunions conjointes.
Depuis jeudi 21 avril, les pourparlers de paix du Yémen se déroulaient au Koweït avec la présence de l’émissaire de l’Organisation des Nations unies ainsi que les parties en lice, autrement dit, la délégation venue de Riyad et celle des membres du mouvement Ansarallah et du Congrès populaire. Le processus des négociations allait bon train lorsqu'il a été interrompu par l’esprit malveillant de la délégation saoudienne.
Selon le web site al-Tagheer citant Valad Ould Cheikh, les membres des deux groupes ont promis de retourner à la table des négociations afin de trouver un règlement aux conflits resté en suspens et ce par la voie diplomatique mais puisque ces derniers ont refusé de s'asseoir autour de la même table, l’émissaire de l’ONU se verra contraint de faire la navette entre les salles de réunions organisées de façon séparée.
Conditions préalables imposées par la délégation de Riyad pour son retour à la table des négociations.
Abdolmalik Mukhlafi, le ministre des Affaires étrangères du président démissionnaire yéménite Mansour Hadi, et chef de la délégation saoudienne, a assuré sa présence à la table des négociations sous conditions préalables.
Lors de sa rencontre avec Valad Ould Cheikh Ahmed, il a accusé le mouvement Ansarallah de violation du cessez-le-feu sans toutefois mentionner les frappes menées par l’Arabie saoudite et a promis de retourner aux discussions s’il obtenait satisfaction avec l’arrêt des conflits dans la base d’al-Amlaqué dans la ville d’Omran (province de Sanaa) et dans la ville de Taez.