Revendiquée depuis 2003 par le Gouvernement régional du Kurdistan irakien et le peuple autochtone turkmène pour la plupart chiites, la ville de Touz Khormatou au nord de Bagdad, a été le théâtre de nouveaux violents combats entre les milices des deux peuples.
De nouveaux combats de revendication ont eu lieu entre les Peshmergas - combattants des unités du Gouvernement régional du Kurdistan irakien - et les turkmènes autochtones dans la ville de Touz Khormatou. Les deux quartiers d'al-Hassan et al-Jomhouri ont subi des dégâts considérables, rapporte le website Al-Mayadeen.
Du fait de la reprise des violences faisant rage à Touz (est de Tikrit) et de ses multiples problèmes d’ordre humanitaire, Mahmoud Ghouja, le vice-directeur administratif du gouverneur de Salah ad-Din, a demandé l’intervention immediate des forces gouvernementales et celles des parties en conflit.
Exprimant sa profonde inquiétude quant à la situation prévalant dans la région, il a fait savoir que les accrochages continuent de plus belle entre Turkmènes et Peshmergas et qu'aucune des deux parties n’a respecté la trêve. Il a donc exigé que le Premier ministre irakien intervienne personnellement dans cette affaire, sans toutefois compter sur la simple création des comités qui, jusque-là, se sont montrés incapables de gérer la crise.
Ghouja a fait également part de la destruction d’une maison touchée par des obus et de la mort de 5 civils au centre ville.
Cela étant, Hadi al-Améri, le secrétaire général de l’organisation Badr, a qualifié les combats à Touz Khormatou de secondaires et a donné la priorité à la guerre anti-Daech, en excluant tout combat parallèle.