Les évolutions qui sont en cours dans la plus petite province du Sud de la Syrie mettent en évidence une coopération solide entre le régime israélien et les terroristes, une coopération ayant pour objectif final, la chute de Damas.
C'est à Quneitra, la plus petite province du sud de la Syrie que l'assaut de l'armée israélienne a commencé. Le 10 juin 1967 marquait le dernier jour de la guerre des Six Jours. La province a rapidement été reconquise par la Syrie pendant la guerre de Kippour, mais plus tard Israël en a repris le contrôle.
A l’issue de cette guerre, un millier de forces de gardien de la paix de l’Organisation des Nations unies, alias les casques bleus, ont été chargées de superviser le cessez-le-feu, signé entre la Syrie et Israël. Depuis, seule une petite parcelle de Quneitra, chef-lieu de cette province, est sous l'égide du gouvernement syrien.
Depuis le début de la crise en 2011, les groupes terroristes, appuyés par Israël, ont tenté, à plusieurs reprises, d'occuper cette ville, certes petite mais stratégique qu'est Quneitra mais en vain !
Plus tard, lorsque les évolutions militaires se sont corsés en Syrie, une cellule d’opération qui avait pour mission de prendre d'assaut la province de Quneitra dans son entièreté, s’est mise sur pied à Aman, capitale jordanienne.
A la faveur du soutien direct et logistique du régime israélien, les groupes terroristes ont finalement réussi à pénétrer dans la province de Quneitra, via le Golan occupé, lors d’une offensive militaire inopinée. Ils ont occupé le point de passage frontalier et la ville de Quneitra.
Une fois le point de passage frontalier de Quneitra occupé, les terroristes ont capturé les casques bleus de l’ONU et la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a diffusé un reportage en direct sur cette conquête des terroristes. Ce reportage fait preuve, une fois de plus, du lien étroit qui existe entre les Etats occidentaux et leurs alliés arabes, visant à déstabiliser la Syrie.
Et pourtant, les instances internationales ont affiché un silence de marbre envers la violation des lois, déjà adoptées dans la province de Quneitra.Par conéquent, le régime israélien pouvait à présent se frotter les mains en voyant le gouvernement Damas se retirer de ses positions.
Après la chute de Quneitra, l’armée régulière de la Syrie a reculé vers la cité stratégique d’Al-Baath et l’importante caserne de Hamidiya. De multiples offensives que les terroristes ont lancées pour prendre le contrôle de ces deux localités, ont été toutes mises en échec par l’armée.
Grâce au soutien indéfectible du régime israélien, les terroristes sont arrivés à s’emparer des villages de l’Est, sur la frontière avec le Golan occupé. Ils ont également occupé la caserne de Hamidiya. Ce qui leur a permis de rallonger leur voie de communication depuis Quneitra jusqu’à Deraa.
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Comment le Bataillon du Golan a protégé le Sud de la Syrie ?
La chute de la caserne stratégique de Hamidiya et des villages limitrophes avec le Golan occupé ont permis aux groupes terroristes de s’emparer des monts névralgiques d’Al-Harreh, situés dans le province de Deraa et les rapports de force ont été déséquilibrés au profit des terroristes.
Les terroristes ont décidé de se diriger vers la périphérie du sud-ouest de Damas afin de s’emparer des cités de Bit Jen, de Saassa et des villages d’alentours mais leurs plans ont été tous neutralisés grâce à la vigilance des combattants de la Résistance et du Bataillon du Golan, formé par les forces de la défense populaire. C’est ainsi que la capitale syrienne a échappé à un danger très sérieux.
Depuis, les groupes terroristes ont à maintes reprises tenté d’occuper les cités de la banlieue de Quneitra afin de prendre le contrôle de Damas mais leurs offensives ont été, à chaque fois, neutralisées par le Bataillon du Golan, des combattants de la Résistance et des militaires de l’armée syrienne.
