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Le Maroc accuse Ban Ki-moon de "dérapage" sur la question du Sahara occidental

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, rencontre Ahmed Boukhari (à gauche), le représentant de Front Polisario, le 5 mars 2016 à Bir-Lahlou, à 200 km au sud de Tindouf en Algérie. ©AFP

Le Maroc s'indigne des propos de Ban Ki-moon sur la question du Sahara occidental. 

Dans un communiqué cité par l'agence de presse officielle MAP, le royaume marocain évoque "les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés" du responsable onusien lors de sa visite en Algérie.

Le secrétaire général de l'ONU avait déclaré dimanche à Alger, avoir demandé à son émissaire de reprendre ses tournées dans la région, ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975, afin de relancer les pourparlers entre Rabat et le mouvement indépendantiste Polisario.

Selon Ban Ki-moon, Rabat et le Polisario "n'ont fait aucun progrès réel dans les négociations devant aboutir à une solution juste et acceptable par tous, fondée sur l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Une phrase de trop selon le Maroc qui écarte toute idée d'indépendance et milite en faveur d'une large autonomie du territoire sous souveraineté marocaine.

Ban Ki-moon avait ajouté aussi que les membres du personnel de la Mission de l'ONU pour le Sahara occidental (Minurso) étaient "prêts à organiser un référendum s'il y a accord entre les parties", une initiative appuyée notamment par l'Algérie, principal soutien du Polisario.

Réaction marocaine à ces propos : "Loin d'atteindre l'objectif déclaré du secrétaire général durant sa visite de relancer les négociations politiques, l'ensemble de ces dérapages risque de les compromettre ».

La Minurso a été déployée en 1991 pour superviser une consultation électorale sans cesse repoussée depuis 1992. L'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, auquel le Maroc avait un temps retiré sa confiance en 2012 en l'accusant de "partialité", a repris ses efforts diplomatiques en février 2015.

Avec France24

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SOURCE: FRENCH PRESS TV