"Nous ne permettrons pas une partition de la région surtout la Syrie à l'instar de ce qui s'est produit, cela fait 100 ans, avec les accords Sykes-Picot", a affirmé le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu qui a ajouté que son pays s'entendait avec l'Iran, quant à la stabilisation du cessez-le-feu en Syrie.
Selon l'agence Irna, M. Davutoglu l'a indiqué à l'aéroport d'Istanbul, avant de prendre l'avion pour Bruxelles où il était au rendez-vous au sommet extraordinaire européen plus la Turquie, sur les migrants syriens.
Et selon l'agence Anatolie, lors de sa visite à Téhéran, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a partagé avec les responsables iraniens les inquiétudes d'Ankara quant à un démembrement de la Syrie.
Tout comme l'Iran, nous nous soucions, nous aussi, de sauvegarder l'intégrité territoriale de la Syrie et d'y faire perdurer la trêve. Sur ce fonds, il faudra prendre des mesures qui rapprochent les pays de la région et le rôle de Téhéran et d'Ankara dans ce sens n'est caché à personne.
Davutoglu a tout de même prétendu que la Russie continuait ses attaques aériennes, "malgré la trêve", et que le cessez-le-feu "fragile" avait été dans certains cas bafoué par les forces gouvernementales syriennes. Il a aussi ajouté que le futur gouvernent syrien devrait être "représentatif" et déléguer toutes les couches de la société syrienne. Ahmet Davutoglu a également ajouté qu'Ankara et Téhéran avaient conclu de coopérer ensemble pour combattre les terroristes en Syrie et en Irak.
