"Ils accusent le Venezuela de représenter une menace potentielle pour la sécurité nationale des États-Unis, ce qui n'est rien de moins qu'une déclaration de guerre. Cela revêt une importance capitale, comparable à celle du blocus de Cuba", a-t-il martelé, cité par le portail d'actualités Noticas 24.
Les relations entre Caracas et Washington se sont encore dégradées en mars 2015, quand le président américain Barack Obama a décidé d'appliquer des sanctions contre sept hauts fonctionnaires du gouvernement vénézuélien, qualifiant dans un décret la situation dans le pays sud-américain de "menace" pour les États-Unis.
L'annonce des sanctions avait entraîné le rappel du plus haut représentant diplomatique du Venezuela aux Etats-Unis, les deux pays n'ayant plus d'ambassadeurs respectifs depuis 2010. En outre, le président vénézuélien Nicolas Maduro a demandé au parlement de lui attribuer des "compétences spéciales", en justifiant de telles mesures par la nécessité d'assurer la paix et la stabilité dans le pays face aux actions des États-Unis.
Le Venezuela, qui dispose des plus grandes réserves de pétrole du monde, a vu son économie s'effondrer ces derniers mois dans le sillage des cours du brut, provoquée par la politique de submersion des marchés menée l’Arabie saoudite, alliée des Américains.
Malgré des revenus liés au pétrole de plus de 380 milliards de dollars depuis 1999, Hugo Chavez et son successeur n'ont pas été en mesure de juguler la hausse des prix, ni de sortir le Venezuela de sa dépendance aux pétrodollars, qui représentent 96% de ses revenus.
Source Al-Manar