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Les forces de sécurité éthiopiennes continuent de réprimer brutalement les manifestations antigouvernementales

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les manifestants scandent “Cessez de tuer” à Wolenkomi, à l’ouest de Addis Abeba, après des tirs de policiers qui ont provoqué plusieurs morts, le 19 décembre 2015. ©AFP

Des assassinats et arrestations arbitraires sont presque quotidiennement rapportés depuis le début de l'année, écrit HRW dans son rapport intitulé "Ethiopie : pas de répit dans la répression des manifestations".

Le 12 janvier, les autorités éthiopiennes avaient renoncé à un plan d'urbanisme controversé qui avait été l'élément déclencheur de manifestations largement pacifiques mais violemment réprimées à partir de novembre 2015.

Ce plan d'urbanisme avait suscité des craintes d'expropriation de fermiers oromo, le plus important groupe ethnique du pays.

Forte de 27 millions d'habitants, l'Oromia encercle Addis Abeba et s'étend sur de larges zones de l'ouest, du centre, de l'est et du sud du pays. Elle a sa propre langue, l'oromo, distincte de l'amharique, langue du peuple amhara et de l'administration.

Le gouvernement éthiopien affirme que depuis l'abandon du plan, la situation est revenue à la normale. Mais selon HRW, les manifestations se poursuivent, à un rythme moins élevé, et la répression n'a pas faibli.

Inonder l'Oromia de forces de sécurité démontre le mépris des autorités pour les manifestations pacifiques menées par des étudiants, des fermiers et autres dissidents, a déclaré Leslie Lefkow, directrice adjointe pour l'Afrique de Human Rights Watch.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV